Les modalités de la privatisation de la Française des jeux ne sont pas encore totalement arrêtées, à l’inverse de son calendrier (du 7 au 20 novembre, sous réserve des aléas de marché), mais l’objectif du gouvernement est clair : l’Etat veut attirer les investisseurs particuliers. Pour ce faire, le ministre de l’Economie a indiqué qu’il souhaitait offrir aux petits porteurs une action gratuite pour dix achetées (en cas de détention durant au moins dix-huit mois) ainsi que leur faire bénéficier d’une décote de 2 % sur le prix d’acquisition des titres. «De tels avantages sont classiques pour une cotation pour laquelle on vise une forte participation du grand public, constate un banquier. En revanche, le fait d’avoir structuré l’opération en deux tranches bien distinctes (une pour les institutionnels et une pour le «retail») et d’avoir mandaté un syndicat bancaire spécifique pour placer celle auprès des particuliers est assez original.» Alors que l’Etat envisage d’abaisser sa participation au capital de FDJ de 72 % à 20 %, le montant de l’opération pourrait avoisiner 1,5 milliard d’euros.
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