En sollicitant pour la première fois le marché obligataire en euros, lundi dernier, CGG (3,77 milliards de dollars de chiffre d’affaires en 2013) n’a pas pâti de la dégradation récente de sa notation par S&P (B+) et Moody’s (Ba3). Alors que le groupe parapétrolier prévoyait initialement de lever 360 millions d’euros à échéance 2020 avec un coupon avoisinant 6 %, il a finalement émis 400 millions, au taux de 5,875 %. «Il s’agit même de la plus faible rémunération jamais obtenue par la société sur le marché obligataire, se réjouit Stéphane-Paul Frydman, directeur général délégué en charge des finances. Jusqu’alors, notre coupon le plus bas, relatif à une émission en dollars réalisée en 2011, s’élevait à 6,50 %.» Avec les fonds empruntés, CGG vient de procéder au rachat de 81,4 % de sa souche d’obligations convertibles (Oceane) arrivant à maturité début 2016.