Fintech

Croissance Plus redoute que l’Europe passe à côté de la Blockchain

Publié le 30 octobre 2015 à 15h38

En quelques mois, la Blockchain est devenue un sujet incontournable pour les professionnels de la finance. Cette technologie, qui s’apparente à un livre d’ordres numérique public et sur laquelle est basé le «système bitcoin», pourrait en effet représenter d’ici moins de cinq ans une alternative crédible aux infrastructures de transactions électroniques actuelles, d’après un rapport que l’association Croissance Plus a remis récemment à la Commission européenne.

Or, en France, les institutions financières affichent déjà un certain retard sur cette thématique, même si quelques banques et sociétés de technologies financières (fintechs) françaises ont commencé à étudier comment elles pourraient utiliser ce système, notamment pour réduire leurs coûts de transactions. En effet, leurs homologues anglo-saxonnes ont entamé plus tôt leurs recherches dans ce domaine et bénéficient en outre d’un soutien plus marqué des pouvoirs publics. La Réserve fédérale américaine discute par exemple depuis début 2015 avec IBM pour potentiellement utiliser cette technologie pour ses propres transactions. Pour que les sociétés européennes ne se retrouvent pas durablement distancées sur un marché aussi prometteur, Croissance Plus encourage les Etats à créer, entre autres, des groupes de travail et des fonds de place favorisant le développement de leurs recherches sur la Blockchain. 

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