Plusieurs dizaines de banques centrales, couvrant 75 % de la population et 90 % de l’économie mondiales, réalisent aujourd’hui des expérimentations sur des monnaies digitales (MDBC), indiquent Accenture et Swift dans une récente étude. Grâce à ces instruments, ces institutions cherchent à s’adapter au recul de l’utilisation des moyens de paiement physiques, favoriser l’inclusion financière des populations non bancarisées et proposer une alternative aux nombreux projets de cryptoactifs lancés par des acteurs privés. Pour atteindre ces objectifs, les banques centrales devront toutefois relever préalablement un certain nombre de défis techniques. Selon l’étude, leurs monnaies digitales ne rencontreront le succès qu’à condition que leurs architectures technologiques – des blockchains, pour la majeure partie d’entre elles – soient parfaitement interopérables avec les systèmes de paiement actuels, présentent les mêmes niveaux de sécurité et soient capables de traiter a minima le même nombre de données. Les institutions monétaires internationales devront, de surcroît, mettre sur pied des instances de gouvernance afin d’encadrer les transactions transfrontalières réalisées en MDBC. Un chantier juridique qui risque de prendre quelques années.
Monnaies digitales
De nombreux défis à relever pour les banques centrales
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