Selon une enquête du centre d’études prospectives et d’informations internationales (CEPII), les paradis fiscaux ont produit 2,6 % de la richesse mondiale en 2016, alors qu’ils ont représenté 22 % des flux de revenus des investissements directs à l’étranger (IDE). Ce dernier chiffre est en hausse de 5 points depuis 2005.
Ces revenus sont essentiellement composés des intérêts intragroupes, qui peuvent permettre aux groupes basés dans des pays où la fiscalité est plus forte de les faire taxer dans les pays où la fiscalité est moins forte. Selon l’étude, les gains générés par les actifs intangibles (brevets, marques) et par les prix de transfert sont les deux autres principales sources de revenus de ces Etats. Une situation qui pourrait bientôt évoluer avec la mise en place du plan BEPS.