Les décisions annoncées début mars par la Banque centrale européenne, à savoir le report du calendrier relatif à la première hausse des taux directeurs et la mise en place prochaine d’un nouveau programme d’injection de liquidités à destination des banques, ont provoqué une détente significative des conditions d’emprunt des émetteurs non financiers sur le marché obligataire. Outre une baisse des taux et des spreads d’une dizaine de points de base (pb), voire plus selon les maturités et les profils de crédit observés depuis la réunion de l’institution monétaire, les primes de nouvelle émission réclamées par les investisseurs ont également sensiblement reculé. Selon JPMorgan, celles-ci sont en effet passées en moyenne de 10 à 20 pb durant les deux premiers mois de l’année à 0,2 pb fin mars, plusieurs corporates européens ayant même bénéficié de primes négatives.
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