Les entreprises françaises peuvent gagner en transparence concernant les rémunérations de leurs dirigeants : tel est le constat du rapport annuel 2014 de l’AMF sur le gouvernement d’entreprise et la rémunération des dirigeants, qui porte sur soixante sociétés cotées. Alors que les rémunérations fixes ont progressé en moyenne de 2,75 % entre 2012 et 2013, l’AMF regrette que les sociétés ne présentent généralement pas la justification de ces augmentations, du moins lorsque celles-ci sont significatives. Le gendarme boursier préconise par exemple de réaliser une comparaison par rapport à d’autres entreprises du secteur. En outre, il recommande aux sociétés d’indiquer la périodicité de révision de ces rémunérations.
En revanche, concernant les rémunérations variables, l’AMF salue l’effort des entreprises pour se conformer aux recommandations du dernier code Afep-Medef qui préconise notamment qu’elles soient conditionnées à la réalisation d’objectifs précis. En effet, 80 % d’entre elles précisent les critères de performance correspondants, contre seulement 45 % un an plus tôt. En outre, 89 % des sociétés de l’échantillon indiquent que les parts variables sont plafonnées, contre 86 % en 2012.