La faible croissance de la productivité des entreprises de la zone euro ne s’explique pas par un sous-investissement de ces dernières, selon une étude récente de Natixis. En effet, les investissements réalisés par les sociétés représentent entre 11 % et 12 % du PIB de l’union monétaire, un niveau relativement similaire à celui d’autres grands pays, comme le Royaume-Uni (environ 11 %), les Etats-Unis et le Japon (près de 14 %).
D’après Natixis, cette situation est liée à la moindre qualité des investissements. Par exemple, les groupes européens achètent moins de robots industriels (1,54 pour 1 000 emplois manufacturiers en 2014) que leurs homologues américains (2,08). L’étude estime donc que les pouvoirs publics de la zone euro devraient concentrer leurs efforts sur le soutien des entreprises innovantes et de leurs budgets de recherche et développement.