Brésil

Des perspectives peu engageantes malgré les élections

Publié le 10 octobre 2014 à 16h36

optionfinance.fr

Alors que de nombreux gestionnaires avaient misé sur l’arrivée au pouvoir au Brésil de Marina Silva, l’éviction de cette dernière au premier tour de la campagne présidentielle a remis en question les perspectives de cette économie. Selon Henderson Global Investors, les deux candidats encore en lice – l’actuelle présidente Dilma Rousseff et son rival Aécio Neves – auront néanmoins un poids différent sur l’orientation de l’économie brésilienne.

De nombreux investisseurs espèrent la victoire d’Aécio Neves, qui devrait mettre en place des politiques favorables au marché car il souhaite combattre l’inflation et lancer des réformes destinées à stimuler la croissance économique du pays. A l’inverse, la réélection de Dilma Rousseff est jugée moins propice à de véritables réformes dans le pays. Néanmoins, quel que soit le résultat du 26 octobre prochain, la notation de la dette souveraine du Brésil devrait encore être abaissée pour entrer en catégorie spéculative dans les douze à dix-huit mois. D’après le gestionnaire, les deux candidats encore en lice ne pourront pas, compte tenu de son niveau élevé de l’inflation, améliorer suffisamment le potentiel de croissance du Brésil, pour éviter une dégradation de sa situation financière. Une évolution qui devrait avoir des répercussions négatives sur les sociétés brésiliennes, même les plus solides, comme Petrobras. Dans ces conditions, Henderson GI maintient actuellement sa sous-pondération au marché brésilien, mais n’exclut pas de profiter à l’avenir d’opportunités ponctuelles.

L'info financière en continu

Chargement en cours...

Les dernières Lettres Professionnelles

Voir plus

Chargement en cours...

Chargement…