Encouragés par la Banque centrale européenne, les établissements bancaires de la zone euro avaient sensiblement assaini leur bilan avant la pandémie, ce qui s’était notamment matérialisé par une baisse de 53,5 % de leur stock de créances douteuses entre 2015 et 2020. Mais alors que les dispositifs d’urgence mis en œuvre par les Etats pour aider les particuliers et les entreprises à traverser la crise vont progressivement disparaître, une envolée du taux de ces prêts non performants (NPL) est redoutée. Dans une étude, KPMG prévient ainsi que le ratio des NPL pourrait s’établir au sein de l’Union monétaire dans une fourchette comprise entre 4,3 % et 5,2 % l’an prochain, contre 3,2 % en 2020. Dans le scénario le plus dégradé, le montant de ces créances s’établirait à 588 milliards d’euros, soit une hausse de 41 % par rapport au troisième trimestre de 2020. Les pays les plus touchés par cette possible explosion seraient l’Espagne (+ 45 %), l’Italie (+ 56 %) l’Irlande (+ 89 %) et le Portugal (+ 94 %).
L'info financière en continu
Chargement en cours...
Les dernières Lettres Professionnelles
PWC SOCIÉTÉ D'AVOCATS
Gestion des groupes internationaux - Février 2025
CMS Francis Lefebvre
Acquérir, céder ou conserver une entreprise familiale
PWC SOCIÉTÉ D'AVOCATS