Bien que pénalisés par des facteurs spécifiques – amende de 9 milliards de dollars pour BNP Paribas aux Etats-Unis, charge passée sur la participation du Crédit Agricole dans l’établissement portugais BES, présence de la Société Générale en Europe de l’Est –, les grands groupes bancaires français viennent de publier des résultats 2014 hors éléments exceptionnels en nette progression. Une dynamique à laquelle ont largement contribué les banques de financement et d’investissement. Grâce principalement à l’importante activité enregistrée sur les marchés de capitaux l’année dernière, leur produit net bancaire (PNB) s’inscrit en hausse de 0,2 % chez BNP Paribas, de 4,1 % au sein de la Société Générale, de 5 % chez Natixis, et surtout de 6,6 % chez Crédit Agricole.

En revanche, la situation des banques de détail en France reste préoccupante. Affectées par l’absence de croissance et par un recul des encours de crédit, celles-ci ont enregistré une baisse de leur PNB, allant jusqu’à - 1 % chez BNP Paribas et - 1,9 % à la Société Générale.