Le nombre d’opérations de corporate venture a été multiplié par plus de dix en France depuis 2012, si bien qu’à fin 2021, celles-ci comptaient pour 30% du capital-risque français, indiquent le Boston Consulting Group (BCG) et RaiseLab dans une récente étude conduite auprès d’une trentaine d’acteurs actifs dans le domaine, dont L’Oréal, Carrefour, Renault, Pernod Ricard et Safran. Entre 2016 et 2021, le nombre moyen d’investissement réalisés chaque année par ces sociétés est passé de 2 à 7, et celui des participations qu’elles détiennent dans les jeunes pousses a progressé de 3,5 à 13. Ce dynamisme, incontestable de prime abord, cache néanmoins une réalité plus contrastée. Selon le BCG et RaiseLab, le succès est effectivement bien loin d’être toujours au rendez-vous, puisqu’un peu plus d’un tiers (35 %) des investissements seulement sont considérés comme des réussites par les représentants des grandes entreprises. Pour pallier cette déficience et maximiser la création de valeur pour chacune des parties-prenantes, les deux organismes préconisent la formalisation d’un document-cadre qui recenserait, à l’échelle de tout le marché, un certain nombre de bonnes pratiques à mettre en œuvre.
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