Après avoir atteint 2,5 % en 2017, la croissance de la zone euro devrait se contracter à 1,8 % en 2019 et 1,6 % en 2020, estime Moody’s dans une récente étude. Un ralentissement qui ne devrait pas impacter significativement les résultats financiers des entreprises de la zone, estime l’agence de notation, qui considère qu’elles disposent de leviers pour y faire face. Elles peuvent réduire, par exemple, leurs dépenses d’investissement, limiter leur stratégie d’acquisition, ou dégager du cash au moyen d’une diminution des versements de dividendes, même si ce dernier moyen s’avérerait plus difficile à mettre en œuvre du fait de l’opposition probable des actionnaires. Plus difficiles à prévoir sont les conséquences, pour les entreprises européennes, d’un Brexit sans accord, même si Moody’s estime que celles-ci ont pris les devants, par exemple, en délocalisant des sites de production implantés précédemment au Royaume-Uni, en modulant à la baisse les investissements qu’elles réalisent outre-Manche, ou en réorientant certains échanges vers d’autres pays. Les entreprises britanniques, en revanche, connaîtraient des temps plus difficiles en cas de «no deal» : les exportations du seul secteur automobile pourraient diminuer de 5 milliards d’euros en cas d’instauration de tarifs douaniers.
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