La prise en compte de l’information extra-financière dans l’analyse des entreprises monte d’un cran. Selon le baromètre ESG de la Société française des analystes financiers (Sfaf), 49 % des gérants et analystes interrogés déclarent intégrer systématiquement ce type de données dans leurs travaux, alors qu’ils étaient 31 % en 2018. L’utilisation des informations environnementales (88 % des répondants, contre 68 % en 2018) et sociales (70 %, contre 53 %) progressent, tandis que le recours à celles liées à la gouvernance reste à un niveau élevé mais stable (82 %). En revanche, les analystes utilisent de moins en moins les éléments sociétaux (34 % des répondants, contre 43 % en 2018) et les données immatérielles (17 %, après 34 %).

En parallèle, les attentes des analystes sont également plus fortes. Ainsi, 63 % des sondés estiment que les informations dont ils disposent, en particulier celles sur le climat, ne sont pas d’assez bonne qualité, contre 43 % en 2018. L’absence de cadre commun (indicateurs, méthode) et de définition homogène de l’ESG est, selon eux, le principal frein à l’analyse extra-financière.