Actionnaire d’autres compagnies aériennes (Alitalia, Air Berlin, Air Serbia…), la compagnie émiratie Etihad ne pouvait pas faire bénéficier ces dernières de prêts intragroupes, ses participations étant minoritaires. Souhaitant toutefois faciliter le financement de ces sociétés, dont la qualité de crédit est inférieure à la sienne (notation A), Etihad a lancé une initiative innovante, qui pourrait inspirer de grands groupes européens. Elle vient de créer un fonds commun de créances (SPV), chargé d’émettre des titres que peuvent souscrire des investisseurs. L’argent collecté par ce véhicule est ensuite prêté à l’ensemble des sociétés membres de ce véhicule (certaines filiales et quelques partenaires d’Etihad), qui devront lui rembourser directement – avant que le fonds ne rembourse lui-même les détenteurs de ses obligations. Un mode de fonctionnement de nature à rassurer les prêteurs car leur risque de perte en capital est réparti sur plusieurs emprunteurs finaux, dont certains, comme Etihad, affichent une solidité importante. Pour son émission inaugurale, le SPV vient de lever 700 millions de dollars à échéance 2020, à un taux de 6,875 %.
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