Selon l’agence de notation Fitch, les conséquences de la crise sanitaire sur les finances des régions françaises restent modérées par rapport à l’amplitude du choc économique engendré par la pandémie (baisse de 8,1 % du PIB en 2020). Certes, leur dette nette ajustée a augmenté d’environ 10 %. De plus, leur épargne a diminué de 20 %, en raison de la baisse de leurs recettes (notamment de TVA et des certificats d’immatriculation, qui représentent moins d’un quart des recettes) et de la hausse de leurs dépenses exceptionnelles. Cette situation a donc détérioré leur capacité de désendettement, c’est-à-dire le nombre d’années nécessaire pour qu’elles remboursent leur dette avec leur épargne. Entre 2019 et 2020, la capacité de désendettement des régions notées par Fitch a augmenté de près d’une année. Cependant, selon l’agence, cette dégradation aurait pu être deux fois plus élevée par rapport aux projections d’avant-crise si l’Etat n’avait pas remplacé les recettes régionales de la CVAE, qui vont mécaniquement diminuer à partir de cette année du fait de la baisse d’activité des entreprises, par une fraction supplémentaire de TVA dès 2021.
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