Une détention réduite de prêts non performants (3,3 % en moyenne au premier semestre 2019), des dépôts qui couvrent largement les financements octroyés, une croissance du produit net peu sensible à l’évolution de l’activité sur les marchés de capitaux (voir graphique)… Même si les cinq plus grands groupes bancaires français disposent de nombreux atouts, ils affichent des performances opérationnelles inférieures à celles de leurs principales concurrentes européennes, soulève Fitch Ratings dans un rapport publié la semaine dernière. L’agence de notation se veut toutefois confiante quant à leur faculté à redresser leur profitabilité. Avec un ratio coûts sur revenus atteignant 73 % chez BPCE et Société Générale, les établissements hexagonaux ont une structure de frais fixes supérieure à la moyenne des 20 principales banques européennes (67 %). Mais les nouveaux programmes de réduction de coûts et de digitalisation de certains processus récemment lancés devraient, selon Fitch Ratings, contribuer à réduire l’écart courant 2020.