La société de gestion née de la fusion entre Janus et Henderson début 2017 affichait au 30 septembre 2017 quelque 305 milliards d’euros d’encours sous gestion et 2 000 collaborateurs à travers le monde. Selon les équipes, la fusion a été rapide car les deux groupes étaient complémentaires. «Il y avait moins de 10 % de stratégies communes entre les deux entités, indique Charles-Henri Herrmann, directeur du développement France, Monaco et Genève de Janus Henderson Investors. Le groupe dispose de 200 stratégies dans les actions, les obligations et la gestion alternative. Il est présent sur tous les continents, Henderson s’étant développé principalement en Europe et en Australie et Janus aux Etats-Unis et au Japon.» En France et dans les pays limitrophes francophones, le bureau avance 3 milliards d’euros d’encours sous gestion dont l’essentiel provient de Henderson. Les effectifs y ont aussi été rapprochés, ils ressortent maintenant à une dizaine de personnes, essentiellement des commerciaux et des spécialistes du marketing et des fonctions clients qui se sont vu assigner des objectifs ambitieux sur le marché français. «Ce marché est important pour le groupe, poursuit Charles-Henri Herrmann. Nous souhaitons nous renforcer et nouer des relations à long terme avec nos clients.» Plusieurs expertises seront mises en avant dans les prochains mois. «Nous sommes à l’écoute du marché, souligne Charles-Henri Herrmann. Nous avons pu dans ce cadre constater que les investisseurs étaient intéressés par la gestion ISR, par la gestion taux flexible, par la gestion quantitative et par la gestion thématique». En parallèle, les équipes veulent encore parfaire le service client. «Nos gérants sont accessibles et viennent régulièrement présenter leurs stratégies, rappelle Charles-Henri Hermann, nous mettons l’accent sur le service client qui permet en plus de la performance de nous différencier dans un univers très concurrentiel.»