Après un exercice 2017 dynamique, les opérations de fusions-acquisitions impliquant au moins une contrepartie française ont plongé de 33 % l’an dernier en valeur, à 164,5 milliards de dollars équivalents selon Reuters. Une évolution qui s’est accompagnée d’un bouleversement du classement des banques conseil les plus actives sur le marché hexagonal. En effet, aucun des trois établissements qui figuraient sur le podium en 2017 (Rothschild, BNP Paribas et Goldman Sachs) s’y est maintenu. Dans ce contexte, deux banques américaines ont tiré leur épingle du jeu, en l’occurence JP Morgan (1er) et Morgan Stanley (3e), Lazard s’octroyant la deuxième place. Hormis cette dernière et Société Générale (9e, + 3 rangs), les deux autres banques françaises présentes dans le top 10 ont reculé dans la hiérarchie, BNP Paribas (6e) et Crédit Agricole CIB (7e) abandonnant respectivement quatre et trois rangs.