Le statu quo de la politique monétaire de la banque centrale britannique (BoE) a surpris l’ensemble des marchés jeudi dernier. Quelques semaines après l’annonce du Brexit, les professionnels s’attendaient en effet à une baisse de son taux direct qui s’élève à 0,5 % depuis mars 2009. La BoE a préféré maintenir inchangée sa politique en attendant des données macroéconomiques justifiant d’un ralentissement de l’économie britannique. Or les investisseurs tablaient sur une baisse de taux préventive, compte tenu déjà de l’impact inflationniste de chute de la livre sterling et des incertitudes quant à l’activité économique du pays depuis le Brexit. Selon SSGA, la baisse des taux d’intérêt au Royaume-Uni est seulement repoussée et devrait intervenir au plus tard le 4 août, date de la prochaine réunion de la BoE. De plus, elle pourrait s’accompagner d’autres mesures, comme la mise en place d’un nouveau cycle d’assouplissement quantitatif.