865 milliards d’euros : c’est le montant important de prêts non performants (NPL) que détenaient les banques européennes à la fin du premier trimestre 2017. Afin d’enrayer ce problème, la Banque centrale européenne envisage de durcir les modalités de traitement prudentiel pour cette catégorie d’actifs. Si le texte, soumis à consultation publique, venait à entrer en vigueur en l’état, les crédits octroyés à compter de l’année prochaine et qui deviendraient ultérieurement défaillants devront, à l’issue d’un délai de deux ans, être provisionnés intégralement dans les comptes. A ce jour, le taux de provision moyen avoisine seulement 60 % en Europe. D’après Standard & Poor’s, l’introduction de ce nouveau cadre se traduirait par un renforcement de la structure bilantielle des établissements bancaires dans la mesure où ceux-ci seraient davantage incités à céder leurs NPL. Seule limite du projet selon l’agence de notation : les bénéfices devraient rester limités à court terme, dans la mesure où les nouvelles règles ne porteront que sur les nouveaux crédits, et pas sur le stock existant.
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