La Carac, mutuelle d’épargne et de retraite historiquement tournée vers la protection sociale des anciens combattants, veut accélérer sa reconversion, alors que son activité de rente viagère dédiée à cette population tend à se réduire. Dans le cadre de son plan stratégique «Ambition 2030», elle poursuit plusieurs pistes dont celle de créer un métier de gestionnaire d’actifs pour compte de tiers. «Nous gérons 12 milliards d’euros d’actifs, soit en direct pour les taux, soit en sélectionnant des gérants pour les actions, les fonds immobiliers et le private equity, précise Jean-Jacques Berthelé, directeur général de la Carac. C’est une expertise peu courante parmi les mutuelles du Code de la mutualité, souvent centrées sur l’assurance non-vie.» Une expertise que la Carac envisage donc de mettre à disposition de tiers, des particuliers mais aussi des organismes de l’économie sociale et solidaire et d’autres mutuelles. «Certaines mutuelles de santé seraient intéressées par proposer une offre complémentaire en épargne et retraite mais sans pour autant devoir s’adosser à un grand groupe», justifie Claude Tarral, président de la Carac. Une manière aussi pour la mutuelle des anciens combattants de mieux rentabiliser son activité de gestion d’actifs en période de taux bas grâce à des économies d’échelle.
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