Environ 250 néobanques sont aujourd’hui actives dans le monde, soit quatre fois plus qu’en 2018, rapporte le cabinet de conseil en services financier Exton Consulting dans une récente étude. A elle seule, l’Europe concentre près de la moitié de ces entités, soit environ trois fois plus que les Etats-Unis et l’Amérique du Sud. Aux côtés du Royaume-Uni et de l’Allemagne, la France est aujourd’hui l’un des marchés les plus avancés d’Europe en la matière. Une vingtaine de néobanques évoluent en effet dans l’Hexagone, dont la moitié, à l’instar de Qonto, Manager.one ou encore Bunq, s’adressent aux professionnels. A ces acteurs indépendants s’ajoutent des banques digitales lancées par des établissements traditionnels, comme Orange Bank (Orange), Ma French Bank (La Banque Postale), Blank (Crédit Agricole) et Kapsul (Société Générale), ainsi que des start-up passées dans le giron de banques, telles Shine (Société Générale) ou Anytime (Orange Bank). En 2020, les néobanques françaises ont levé près de 300 millions d’euros.