La France ne figure pas parmi les bons élèves en matière de pratiques appliquées dans la gestion collective. Selon une étude bi-annuelle réalisée par Morningstar qui évalue selon différents critères (réglementation, fiscalité, transparence, frais et commissions, commercialisation et supports de communication) le traitement des investisseurs de fonds communs de placement dans 25 pays, l’Hexagone se voit attribuer seulement la note C. Elle figure ainsi dans la moyenne basse du classement, loin derrière la Corée ou les Etats-Unis, qui obtiennent la meilleure note, soit un A (voir illustration).
Outre une fiscalité parfois moins attractive, le marché français est pénalisé pour son manque de transparence. Les gérants français communiquent en effet moins l’inventaire global de leur portefeuille que la plupart de leurs homologues à l’étranger. En outre, la gestion collective française pratique encore les rétrocessions dans la distribution de fonds, tendance jugée moins transparente pour les investisseurs et qui a tendance à disparaître sur les autres marchés européens.