Les obligations hybrides continuent de séduire les entreprises européennes. Ces dernières ont levé 19,5 milliards d’euros sous cette forme durant les quatre premiers mois de l’année, contre 18 milliards sur la même période en 2014, selon Standard & Poor’s. Une tendance qui pourrait s’amplifier au second semestre. En effet, de nombreuses sociétés qui avaient émis cette catégorie de titres entre 2005 et 2010 pourront, conformément à ce que prévoit leur documentation, les refinancer prochainement. Elles pourraient alors émettre de nouveaux titres hybrides, et ainsi profiter de la forte demande des investisseurs.