Figurant parmi les pionniers sur le marché français du financement participatif, Unilend a indiqué jeudi dernier être en cessation de paiement. Une situation que la société impute à l’environnement de taux bas, qui rend selon elle les prêts participatifs peu compétitifs par rapport aux crédits bancaires. Cet échec rappelle notamment celui d’une autre plateforme, Finsquare, qui, plombée par des taux de défaut élevés, avait été rachetée in extremis par Lendix en avril 2016. Même si l’activité d’Unilend était en perte de vitesse depuis l’an dernier, cette annonce a jeté un froid dans le secteur. « Si faillite de plateformes il y avait, nous ne nous attendions pas à ce que ce soit Unilend », évoque un spécialiste. Malgré ce choc, la plupart des acteurs du crowdlending se veulent toutefois rassurants. « Unilend avait fait de choix de ne s’adresser qu’à des investisseurs particuliers, rappelle l’un d’eux. Or cette base est non seulement trop réduite, mais aussi trop exigeante en termes de rendement. D’autres plateformes ont décidé de s’ouvrir à des investisseurs professionnelles, ce qui leur permet de disposer de liquidités plus abondantes et d’être plus attractives pour les émetteurs. Pour elles, l’avenir ne semble en rien menacé.»
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