En rappelant la semaine dernière qu’elle pourrait prochainement prendre des mesures pour atténuer les effets négatifs des taux bas sur les établissements bancaires, la Banque centrale européenne a égayé l’actualité du secteur, alors dominée par des annonces de réduction d’effectifs dans les activités de financement et d’investissement (Société Générale CIB, Crédit Agricole CIB). Une perspective bienvenue, car les défis auxquels continueront de faire face ces acteurs cette année demeurent nombreux. Dans son étude annuelle sur les tendances bancaires, Deloitte dépeint en effet un paysage français qui «reste fragilisé par des marges d’intérêt faibles et des charges opérationnelles toujours à un niveau élevé». Dans ce contexte s’imposeront des actions destinées à améliorer la rentabilité, comme le recentrage sur des activités plus rentables, mais aussi, et surtout, à réduire les coûts. Légèrement supérieur à 70 %, le coefficient d’exploitation moyen des banques françaises – niveau des charges rapporté au produit net bancaire – reste l’un des plus élevés d’Europe. Outre des restructurations à l’image de celles menées au sein des BFI, les analystes de Deloitte identifient deux leviers pour y parvenir : l’externalisation de tâches coûteuses auprès d’acteurs tiers, comme les fintechs, et la mutualisation de certaines tâches de back-office dans des centres de services partagés.
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