L’assureur Allianz, qui note la qualité du crédit des entreprises, estime que la majorité des secteurs d’activité présentent aujourd’hui un risque « moyen ou sensible », à travers le monde. 87 % des notations sectorielles relèvent de l’une de ces deux catégories. Et l’immense majorité des entreprises se voient accorder une note inférieure à celle qui prévalait avant la crise sanitaire, affirme Allianz dans son « Atlas des risques sectoriels ».
Les experts identifient trois groupes principaux. Le premier, dans lequel on trouve des secteurs comme la pâte à papier, les produits chimiques, l’agroalimentaire, le commerce de détail, le textile et l’équipement ménager, réunit des entreprises pour lesquelles les perspectives sont dominées par une croissance limitée et des marges sous pression. Un deuxième groupe concerne les secteurs où dominent des problèmes liés à la chaîne d’approvisionnement et à la situation géopolitique : il s’agit des transports, de l’énergie et des équipements de transport, où la demande reste solide mais où les obstacles opérationnels et géopolitiques persistent. Enfin, une troisième catégorie regroupe les secteurs stables ou en amélioration, et comprend les produits pharmaceutiques, l’automobile, les ordinateurs et les services informatiques. Les entreprises bénéficient d’avancées technologiques telles que l’IA, qui stimule les dépenses informatiques des entreprises et d’une demande stable grâce à des tendances structurelles (par exemple, la démographie, la transition verte, etc.).
Allianz souligne que, comme l’année dernière, les niveaux de risque varient considérablement d’une région à l’autre, l’Asie étant généralement plus sûre et l’Amérique latine plus exposée.
S’agissant des industries, les produits pharmaceutiques, les logiciels et les services informatiques ont tendance à être mieux notés, tandis que la construction, le textile et les métaux sont considérés comme plus risqués.