Les particuliers se montrent encore très averses au risque. D’après un baromètre publié par l’AMF reposant sur un sondage réalisé auprès de 1 200 Français, 52 % des personnes interrogées refusent de prendre des risques, et concentrent uniquement leurs investissements sur des placements sûrs, liquides, mais à faible rendement. Ils sont même 64 % à se déclarer méfiants envers la Bourse.
Néanmoins, l’AMF constate, pour la première fois depuis une décennie, que la part de détention des actions a progressé. En 2017, 8,7 % de la population détenait des actions, contre 7,6 % un an plus tôt. Selon l’AMF, un retour des épargnants vers les marchés actions est possible. En effet, 44 % des Français jugent les placements en actions comme les supports les plus intéressants sur le long terme et 56 % estiment que cette classe d’actifs est une «bonne idée» pour diversifier les placements.
Les épargnants français semblent également avoir conscience du potentiel de performance des actions pour leur épargne. En étudiant les résultats des marchés entre décembre 1987 et juillet 2017, l’AMF a d’ailleurs rappelé que cette classe d’actifs a enregistré une performance annuelle moyenne annuelle de 2,7 %, contre 3,3 % pour les obligations et 1,3 % pour le livret A.