Fiscalité

La pression s’accroît sur les PME

Publié le 16 octobre 2015 à 12h35

Le poids de la fiscalité sur les PME françaises est en forte progression, selon une étude récente menée par le cabinet Lowendalmasaï, l’Institut CSA et le Bureau Van Dijk. Les taxes et cotisations des PME ont en effet représenté 11,7 % de leur chiffre d’affaires en 2015, contre 9,1 % l’année dernière.

Une évolution qui s’explique principalement par la baisse de l’activité de cette catégorie d’entreprises. «Cette année, la morosité continue de la conjoncture économique a fait baisser le chiffre d’affaires moyen des PME françaises, précise François Mary, directeur des opérations chez Lowendalmasaï. Or, sur les 250 taxes et cotisations que doivent payer les entreprises, une dizaine d’entre elles seulement sont déterminées en fonction de leurs revenus.» Par exemple, les cotisations sociales des entreprises, qui représentent près des deux tiers des sommes qu’elles doivent payer à l’Etat, dépendent uniquement de la masse salariale des sociétés. Compte tenu du manque de flexibilité du marché du travail, cette dernière a tendance à rester stable. «Par conséquent, le poids relatif des taxes et cotisations sur le chiffre d’affaires des PME augmente», conclut François Mary.

En revanche, cet indicateur est en légère diminution pour les ETI et les grands groupes, passant de 11,6 % à 11 % de leur chiffre d’affaires en un an pour les premières, et de 9,9 % à 9,7 % pour les secondes. «Une évolution qui s’explique notamment par le fait que ces sociétés, en plus d’être en meilleure santé financière que les petites structures, savent mieux profiter des niches fiscales existantes», poursuit François Mary.

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