Si la politique monétaire accommodante menée par Mario Draghi a permis selon de nombreux investisseurs de favoriser la reprise de la croissance dans la zone euro, l’action de son prédécesseur aurait pour sa part contribué à amortir la récession de 2009. Selon une étude économétrique publiée par la Banque de France, les mesures de soutien au crédit bancaire prises en 2008-2009 par la BCE (financements à taux fixe des banques à hauteur de 100 % de la demande, allongement de leur maturité…) auraient en effet contribué à limiter substantiellement la hausse des marges appliquées aux prêts : alors que leur niveau moyen était passé de près de 1,5 % à près de 4 % sur l’ensemble de 2008, il aurait pu se renchérir de 400 points de base supplémentaires, d’après les auteurs. Face à un tel scénario, la croissance annuelle de l’investissement aurait alors pu être inférieure de 7,2 points environ au niveau réellement observé en 2009. Ce qui se serait traduit par un recul du PIB de - 6,6 % cette année-là, au lieu de - 4,4 %.
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