Pour les investisseurs des banques européennes, le premier semestre 2014 s’est achevé sur un bilan mitigé. D’après une étude de la société d’analyse américaine SNL Financial, la rentabilité moyenne des établissements est en effet restée stable par rapport à la même période de 2013. Profitant notamment d’un rebond de leur économie domestique, les banques de la périphérie – Espagne et Italie principalement – ainsi que celles des pays nordiques, se démarquent toutefois, avec des rentabilités en nette amélioration. Alors que l’indice de SNL Financial qui mesure ces évolutions n’a progressé que de 2,28 % pour l’ensemble des groupes européens, il a augmenté de 15,35 % pour les banques du Sud de l’Europe et de 9,27 % pour celles des Etats du Nord du continent.
En revanche, la situation a été plus compliquée pour les banques françaises (voir tableau). BNP Paribas a ainsi pâti des sanctions infligées par la justice américaine pour avoir violé l’embargo en vigueur sur des pays comme l’Iran et le Soudan. Un environnement judiciaire peu favorable qui a également pénalisé les autres établissements hexagonaux, la Société Générale et le Crédit Agricole en tête.