A fin septembre, le taux de défaut des émetteurs corporate internationaux d’obligations appartenant à la catégorie dite «spéculative» atteignait 6,4 % sur un an, rapporte Moody’s Investors Service dans une récente étude. Ce taux de défaut, stable sur un mois mais le plus élevé enregistré au cours de la dernière décennie, est deux fois supérieur à son niveau d’avant-crise. A fin septembre, les entreprises les plus exposées au risque de défaut évoluaient dans les secteurs du pétrole et du gaz. Depuis le début de l’année, 166 émetteurs spéculatifs ont fait défaut, la plupart situés aux Etats-Unis (117). Selon l’agence de notation, la situation est susceptible de se dégrader au cours des prochains mois, avec la détérioration de la conjoncture économique. Le taux de défaut sur un an des émetteurs spéculatifs pourrait atteindre 7,8 % en moyenne dès la fin de l’année, et grimper jusqu’à 8,4 % d’ici mars 2021. Les scénarios les plus pessimistes de Moody’s vont jusqu’à tabler sur un taux de défaut de 15 % de ces émetteurs, supérieur au niveau enregistré dans la foulée de la crise financière de 2008-2009 (13,3 %).
Risque de défaut
La situation se tend pour les émetteurs spéculatifs
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