Selon une étude publiée par l’IEIF, l’Ile-de-France possède actuellement un parc d’immobilier de bureaux saturé, avec plus de 3,9 millions de biens inoccupés au 1er janvier dernier, soit un taux de vacance de 7,5 %. La solution serait de transformer une partie d’entre eux en logements, secteur qui fait toujours face à une pénurie. Mais ce type de transformation suscite souvent de nombreux freins sur le plan juridique, fiscal ou même de la rentabilité. Pour les investisseurs, la performance de l’immobilier résidentiel a été de 3 % en 2012 selon l’IPD, soit deux fois moindre que celle de l’immobilier de bureaux. Néanmoins, sur plus longue période, c’est le marché résidentiel parisien qui leur a rapporté les plus fortes plus-values, avec en moyenne une performance de 713 % entre 1983 et 2012.