L’Argos index, qui mesure la valorisation des PME non cotées de la zone euro sur la base des transactions, a baissé sensiblement au troisième trimestre, après neuf mois de relative stabilité. Les transactions se sont nouées sur la base de 9,1 fois l’Ebitda, contre 9,9 fois au deuxième trimestre.
L’Argos index, qui mesure la valorisation des PME non cotées de la zone euro sur la base des transactions, a baissé sensiblement au troisième trimestre, après neuf mois de relative stabilité. Les transactions se sont nouées sur la base de 9,1 fois l’Ebitda, contre 9,9 fois au deuxième trimestre. La baisse est équivalente, que l’acquéreur soit une autre entreprise ou un fonds. 30 % des transactions ont eu lieu sur la base de moins de 7 fois l’Ebitda, soit une proportion record depuis la création de l’indice en 2006. Le ralentissement de la croissance, l’inflation et la hausse des taux d’intérêt contribuent à cette évolution, qui s’accompagne logiquement d’une chute de l’activité M&A. Le nombre de transactions a baissé modérément, de 9 %, sur les neuf premiers mois de l’année par rapport à 2022 (de 480 à 440 transactions), mais leur valeur globale a chuté de 40 %. Cela reflète une baisse de la taille moyenne des entreprises cédées, les PME du « lower mid-market » restant relativement plus recherchées. La part des transactions liée à des opérations de LBO a atteint un point bas au troisième trimestre, chutant à 15 %.