Malgré un environnement économique et financier toujours fragile, les acteurs du secteur bancaire affichent un regain d’optimisme. Alors que la conjoncture économique, le risque de crédit et l’accès aux liquidités constituaient les trois principaux risques identifiés en 2012, selon une étude internationale menée par le Centre for the Study of Financial Innovation et PwC auprès de 650 banquiers, régulateurs et spécialistes du secteur, ceux-ci sont jugés moins préoccupants. D’après cette étude, qui vient d’être actualisée, ces trois facteurs se placent aujourd’hui respectivement aux 3e, 7e et 15e rangs du classement établi par ce même panel. «Même si les problématiques de dettes souveraines ne sont pas totalement résolues dans la zone euro et si les pays émergents font face à un ralentissement de leur économie, les banques considèrent que le pire est derrière elles», constate Jacques Lévi, associé responsable du secteur des services financiers chez PwC.
Actuellement, ce sont l’excès de réglementation et les interventions politiques dans le domaine financier qui inquiètent le plus les banques. Mais l’évolution la plus marquante concerne les risques technologiques, qui sont passés de la 18e à la 4e place du classement. «Alors que les contraintes prudentielles et que les clients des banques imposent à ces dernières de communiquer sur davantage de données financières, la sécurisation des systèmes d’information s’impose comme une priorité, dans un contexte où la cybercriminalité ne cesse de se développer», témoigne Jacques Lévi.