La gestion passive continue de séduire les investisseurs. En dix ans, à fin 2013, les encours de la gestion passive sont passés de 8 % à 15 % en Europe. Les investisseurs allouent même désormais en moyenne entre 3 et 5 % de leur allocation d’actifs dans des fonds indiciels cotés (ou ETF). De plus, ils ont désormais adapté leur utilisation de ces produits, en les intégrant de manière stratégique et non plus seulement tactique. «Ayant parfois, par le passé, été déçus par les performances de la gestion active, les investisseurs fondent désormais leur politique d’investissement en priorité sur des techniques d’allocation d’actifs, remarque Jean-René Giraud, directeur général de Koris International. La maturité de l’offre des ETF en Europe leur permet donc de bien répondre à ce besoin.»
Par ailleurs, la croissance du marché des ETF et plus largement de l’ensemble de la gestion indicielle pourrait également se poursuivre grâce aux évolutions réglementaires. «Comme nous avons déjà pu le constater aux Pays-Bas ou au Royaume-Uni où la fin des modèles de commissionnements a déjà été mise en œuvre, la directive MIF 2 qui devrait aller dans ce sens pour l’ensemble de l’Europe pourrait encore favoriser le développement de la gestion passive et en particulier des ETF auprès d’une clientèle retail», complète Olivier Paquier, directeur SPDR ETF France, Monaco, Espagne et Portugal chez State Street Global Advisors.