Normes comptables

Le bilan contrasté des IFRS en matière de communication financière

Publié le 16 octobre 2015 à 10h43

Dressant le bilan de dix années d’application des normes IFRS, l’Association des professionnels et directeurs comptabilité et gestion (APDC) et KPMG ont porté, lors de leur conférence annuelle, un jugement en demi-teinte en ce qui concerne la communication financière des sociétés. Certes, l’introduction du référentiel comptable s’est traduite par une hausse du volume d’informations contenues notamment dans les rapports annuels (voir graphiques). Selon une étude menée par l’association ainsi que par le cabinet d’audit, le nombre moyen de pages des rapports annuels d’entreprises françaises est par exemple passé de 260, avant la mise en œuvre des IFRS, à 341, l’année dernière.

Pour autant, cette évolution n’a que faiblement profité aux données strictement financières. En effet, cette inflation de pages s’explique avant tout par le poids plus important des annexes, la part des états financiers dans les rapports annuels n’ayant progressé que de deux points en France, tandis qu’elle a reculé en Europe ! «Or les annexes sont très souvent complexes à analyser, ce qui nuit à l’objectif de rendre l’information accessible à tous», signale Thierry Bouvier, associé chez BearingPoint. Un meilleur encadrement par les normes de la présentation des résultats et des informations sectorielles à délivrer au marché est ainsi attendu par une large partie de la communauté financière.

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