Pour le troisième trimestre, l’indice Brexometer de State Street indique que le nombre d’investisseurs institutionnels cherchant à réduire leurs positions en actifs du Royaume-Uni a augmenté à un niveau record de 21 %, en hausse de 8 % par rapport au taux de 13 % relevé au deuxième trimestre 2018, surpassant le précédent record de 16 % établi au troisième trimestre 2017.
Le troisième trimestre 2018 fait état d’un nombre croissant d’investisseurs qui anticipent que le Brexit pourrait avoir un impact majeur sur leur modèle opérationnel : 26 % des participants pensent que cet impact serait «majeur», soit une hausse de 12 % par rapport au second trimestre 2018.
«L’histoire du Brexit, jusqu’à présent, montre que les craintes d’un bouleversement économique et d’une fuite des capitaux se sont révélées infondées, et que les investisseurs se sont montrés prêts à accorder au Royaume-Uni le bénéfice du doute. Mais plus on se rapproche des dates butoirs du Brexit sans aucun signe d’accord en vue, plus ces craintes sont susceptibles de devenir une réalité à laquelle les investisseurs devront s’adapter», indique Michael Metcalfe, responsable de la stratégie global macro chez State Street Global Markets.