Fondé en 2014, le consortium R3, spécialisé dans la blockchain et qui réunit une cinquantaine de banques internationales, a franchi une nouvelle étape dans ses recherches concernant cette technologie, qui permet d’enregistrer automatiquement les informations liées à des transactions dans un historique dématérialisé et partagé entre leurs différentes parties prenantes. Une quinzaine de ses membres, dont BNP Paribas et Natixis, testent depuis cet été la possibilité d’utiliser ce système dans le cadre d’émissions de lettres de crédit et d’escomptes de créances commerciales. «En permettant entre autres de fluidifier et d’automatiser la réconciliation des données entre intervenants sur ce type d’opérations (banques, entreprises, assureurs, etc.), la blockchain pourrait permettre de réduire de 10 à 15 % leur coût de traitement», explique Frédéric Dalibard, responsable du digital de la banque de grande clientèle chez Natixis. Avec ce système, les sociétés pourraient bénéficier d’autres avantages. «De nature à accélérer la réalisation des transactions, la blockchain devrait permettre aux entreprises de recevoir plus rapidement les paiements de leurs clients, notamment étrangers, et améliorer ainsi leur besoin en fonds de roulement», souligne Jacques Levet, responsable transaction banking EMEA chez BNP Paribas. Le déploiement à grande échelle de cette solution ne devrait toutefois pas intervenir avant plusieurs années.
Technologie
Le consortium bancaire R3 veut appliquer la blockchain aux lettres de crédit
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