Conséquence de la crise : le nombre de sociétés de gestion de portefeuille agréées en France s’établit à 627 en 2015, contre 634 un an auparavant selon l’AMF. Ce recul s’explique par le nombre important de retraits d’agrément (38), que le flux toujours fort de créations (31) n’a pas permis de compenser en 2015. Selon l’AMF, l’analyse des motifs de retrait d’agrément traduit encore les effets post-crises (55 % d’arrêts pur et simple de l’activité de gestion) tout autant qu’une amorce de consolidation du secteur, les fusions (intragroupe ou entre compétiteurs) représentant 39 % des motifs de retrait.
La dynamique de création reste toutefois importante. L’an dernier, les deux tiers des créations de structures étaient des projets entrepreneuriaux. La dynamique de création repose largement sur les classes d’actifs réels, qui représentent, à elles seules, les trois quarts des agréments initiaux délivrés (dont 45 % pour le capital-investissement et 39 % pour l’immobilier). L’AMF précise que le dernier quart est constitué d’acteurs qui développent une gestion sophistiquée sur des classes d’actifs traditionnelles (13 %).