Plus de mille opérations de fusions et acquisitions transfrontalières ont été enregistrées au premier trimestre 2014, selon une étude du cabinet d’avocats d’affaires Baker & McKenzie. Ce volume représente un montant total de 263,1 milliards de dollars, soit son plus haut niveau depuis la crise financière de 2008. Et cette tendance devrait même s’accentuer à l’avenir puisque 34% des dirigeants sondés envisagent de réaliser une nouvelle opération au cours des deux prochaines années.

En attendant, l’Europe est devenu en 2013 la cible géographique la plus convoitée, avec 38% des transactions en valeur, tandis que le nombre d’opérations sur des entreprises américaines a reculé de 36% en 2012 à 27% en 2013. Le territoire africain représente désormais 7% des transactions mondiales (contre 4% en 2012). Du côté des investisseurs, les Américains (39% des opérations en 2013) demeurent les plus actifs, devant les Européens (29%), et les Asiatiques (17%).

Ces rapprochements s’expliquent, dans l’ordre, par la volonté de conquérir de nouveaux marchés (36%), mais aussi d'accéder à de la propriété intellectuelle (25%), à des actifs industriels (21%), ou encore, dans une moindre mesure, à des ressources naturelles (12%) et à du capital humain (8%).