Brexit

Le poids des cotisations, principal handicap de Paris

Publié le 8 décembre 2017 à 16h19

optionfinance.fr

Dans la concurrence effrénée que se livrent actuellement les places financières d’Europe continentale pour attirer un maximum de collaborateurs londoniens contraints de déménager dans le cadre du Brexit, Paris dispose de solides arguments. Comme le souligne le Conseil d’analyse économique (CAE) dans une note publiée la semaine dernière, la capitale française constitue aujourd’hui une destination centrale pour les salariés du secteur financier, avec 270 000 emplois, contre 76 000 à Francfort et 54 000 à Amsterdam. Autre atout pour Paris : le total des actifs gérés par les assureurs dépasse celui recensé à Francfort – 1 800 milliards, contre 1 600 milliards –, tandis que les deux villes font jeu égal en termes d’actifs bancaires (environ 7 000 milliards).

En dépit de ces attraits, la France traîne toutefois un handicap majeur face à ses principales rivales : le niveau extrêmement élevé des charges pesant sur les salaires bruts dans la finance. D’après le CAE, la part de ces dernières s’établit en effet à 53 %, contre légèrement moins de 30 % dans les autres pays ! Ainsi, pour un salaire annuel brut de 250 000 euros, les prélèvements sur le travail à la charge de l’employeur se montent à 137 000 euros dans l’Hexagone. Or ils n’atteignent «que» 27 000 euros en Irlande, 16 000 euros au Luxembourg et 15 000 euros en Allemagne.

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