Les perspectives annuelles s’annoncent globalement favorables pour les sociétés financières et non financières européennes appartenant à la catégorie high yield (BB+ et moins). D’après une étude publiée mardi dernier, Standard & Poor’s anticipe en effet un taux de défaut de 2 % sur l’ensemble de l’année. Stable sur un an, ce seuil est sensiblement inférieur à la moyenne constatée depuis 2002, de l’ordre de 3,3 %. Sous l’effet d’un environnement macroéconomique plus porteur (rebond de la croissance, diminution du taux de chômage…), la part des entreprises affichant une notation assortie d’une «perspective négative» a légèrement reculé. Fin 2016, elle s’établissait à 16,3 % des ratings de la catégorie high yield, contre 17 % un an plus tôt.
Seul bémol toutefois : un nombre croissant d’émetteurs dispose aujourd’hui d’une note CCC ou C (7,6 %, en hausse de 1,8 point sur un an), soit les niveaux de qualité de crédit les plus faibles. Or ces entreprises représentent jusqu’à 40 % des défauts constatés depuis quinze ans.