Si le niveau élevé des valorisations boursières et la faiblesse des primes de risque sur le marché obligataire constituent des facteurs d’inquiétude, la Banque de France en identifie un encore plus préoccupant : l’endettement du secteur privé, en particulier celui des sociétés non financières domestiques. Dans sa dernière évaluation semestrielle sur les risques pesant sur le système financier français, l’institution pointe en effet la progression continue de la dette des entreprises hexagonales, une tendance qui ne s’observe dans aucun autre pays européen. D’environ 1 610 milliards d’euros au premier trimestre 2017, l’endettement total de cette catégorie d’agents a ainsi progressé à un rythme annuel moyen de + 4,7 % depuis 2010. Une dynamique qui pourrait se révéler dangereuse à moyen terme. «Si une remontée progressive des taux en phase de reprise cyclique de l’activité serait compensée par un excédent brut d’exploitation des entreprises en hausse, en revanche, une remontée plus rapide des taux pourrait poser problème, le matelas de liquidités accumulé pouvant s’avérer insuffisant», met en garde la Banque de France.
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