Parmi les 20 plus grands gestionnaires d’actifs au monde en termes d’actifs sous gestion à fin 2018, seuls sept sont d’origine européenne. C’est ce que révèle l’étude annuelle menée par Willis Towers Watson, citant les sociétés de gestion d’Allianz, Amundi, AXA, Deutsche Bank, Legal & General, UBS et BNP Paribas. Le reste du classement est dominé par des gérants américains. De plus, dans un contexte général de recul des encours en 2018 (- 3 % sur l’ensemble des 500 principaux asset managers), ces leaders européens chutent davantage que leurs homologues outre-Atlantique (- 13,8 %, contre -0,9 %) : ils ne représentent ainsi plus que 27,3 % des encours de ce top 20, contre 30,2 % en 2017. Une évolution qui n’est pas récente : d’après le rapport, sur le périmètre des 500 plus grands gestionnaires mondiaux, la part de marché des asset managers européens, mais aussi japonais, n’a cessé de reculer au profit d’acteurs issus des Etats-Unis, du Canada, de l’Australie et de la Chine. Celle de la France, par exemple, est passée de 8,86 % en 2008 à 7,67 % en 2013, puis à 7,31 % l’an dernier. Par comparaison, le poids des Etats-Unis a bondi de 10 points en dix ans, pour atteindre 51,73 %. Ainsi, les plus fortes progressions dans ce classement de Willis Towers Watson sont le fait d’acteurs nord-américains, tels que Blackstone ou d’autres, moins connus en Europe, comme Nuveen et Manulife Financial. Parmi les Européens, Amundi est l’un des rares à parvenir à tirer son épingle du jeu, en progressant de six places en cinq ans.
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