Les temps sont durs pour les banques d’investissement en Europe. Au premier semestre, leurs commissions se sont contractées de 23,1 % sur le Vieux Continent, à 10,5 milliards de dollars (9,3 milliards d’euros), conséquence du fort ralentissement des marchés des fusions-acquisitions, de l’equity capital market (ECM) et du debt capital market (DCM), révèle Refinitiv dans ses dernières «league tables». Les établissements français ne sont pas épargnés. Les mieux placés sur le segment M&A, Lazard et Rothschild & Co, ont vu leurs commissions fondre de respectivement 45,9 % et 35,3 %. Numéro un français de l’ECM en Europe, BNP Paribas SA a enregistré, pour sa part, un reflux de 14,8 % de ses commissions tirées de cette activité. A l’inverse de la plupart de leurs concurrentes, les banques d’investissement françaises tirent toutefois mieux leur épingle du jeu sur le segment DCM en Europe : BNP Paribas SA, Société Générale et Crédit Agricole CIB y ont enregistré une progression respective de leurs revenus de 2 %, 5 % et 17 % au cours des six derniers mois.
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Les banques d’investissement françaises au creux de la vague en Europe
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