Brandissant la menace d’un credit crunch, les banques françaises avaient figuré en première ligne, l’année dernière, pour dénoncer l’introduction d’un ratio de levier. Devant entrer en vigueur en 2018, celui-ci correspond au rapport entre les capitaux propres durs des établissements bancaires (tier one) et l’ensemble de leurs actifs. A la lumière des résultats semestriels que viennent de publier les banques européennes, les conséquences de cette mesure semblent toutefois avoir été exagérées. Alors que les établissements devront afficher un ratio de levier d’au moins 3 % – ce qui signifie qu’ils ne pourront pas engager plus de 33 fois leurs capitaux propres –, les plus grands d’entre eux respectaient largement ce seuil à fin juin 2014, comme le confirme une étude du cabinet américain d’études financières SNL Financial, publiée la semaine dernière. Si BBVA (5,8 %) et UniCredit (4,7 %) présentent les ratios les plus élevés parmi les principales banques européennes, leurs concurrentes françaises bénéficient, elles aussi, de marges de manœuvre substantielles. Ainsi, leur ratio de levier s’établissait à 3,5 % pour BNP Paribas, 3,6 % pour la Société Générale et 4,1 % pour le Crédit Agricole.
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