Relativement feutrée jusqu’à maintenant, l’opposition entre banques traditionnelles et fintechs sur le développement de l’open banking en France s’est avivée récemment. Le nouveau président de la Fédération bancaire française et président du Crédit Mutuel, Nicolas Théry, a déclaré « ne pas croire » à l’open banking. Une des premières plateformes européennes spécialisées, Tink, regrette, sur le fond, la résistance des banques françaises à l’innovation. Constatant, après une enquête européenne, que celles-ci entrevoient un délai très court de mise en œuvre de ces nouvelles techniques durant les prochains mois, elle en déduit que les banques n’ont aucune intention de les développer. « Leurs stratégies se concentrent sur des cas d’utilisation à court terme basés sur la conformité (la directive DSP2 les contraint à faciliter l’accès aux données pour information), plutôt que sur des projets de transformation à plus grande échelle », affirme Tink. Nicolas Théry estime que les données « devraient être inaliénables » (sous-entendu, conservées sûrement par les banques). France Fintech rétorque que « la donnée associée à un client n’appartient ni à la banque ni à la fintech, mais au client lui-même ».
OPEN BANKING
Les banques françaises font le minimum
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