Malgré un ratio de capitaux propres durs (CET1) moyen de 11,2 % à fin septembre 2014, comparable à celui de leurs concurrentes internationales, les grandes banques françaises afficheraient un déficit de fonds propres vis-à-vis de leurs pairs. Selon le ratio de mesure du capital de S&P («ratio RAC») – qui vise notamment à éliminer les différences de traitement liées aux modèles internes de mesures des risques des établissements –, les groupes français disposent d’un ratio RAC moyen de 7 %, inférieur de 100 points de base à celui moyen des banques européennes notées par l’agence. Une différence qui s’explique notamment par des systèmes d’évaluation internes moins contraignants en France qu’à l’étranger. Dans ce contexte, un renforcement des fonds propres des établissements hexagonaux est attendu par S&P. Pour autant, cette dernière juge cette hypothèse peu probable en raison à la fois d’un environnement économique dégradé, qui complique la réalisation d’une telle opération, et de la pression exercée par les actionnaires.
L'info financière en continu
Chargement en cours...
Les dernières Lettres Professionnelles
CMS Francis Lefebvre
Acquérir, céder ou conserver une entreprise familiale
PWC SOCIÉTÉ D'AVOCATS
Une année 2024 toujours riche en matière de fiscalité internationale
CMS Francis Lefebvre